jeudi 27 septembre 2007

Critérium des fossoyeurs

Le collectif Vélocifer à le regret de vous inviter à un rite funéro-vélocipédique de vitesse et d'orientation qui se déroulera le dimanche 21 octobre 2007. Rendez-vous à 13h00 devant le n°10 de la rue Valentin Haüy à Angers. Cliquez sur le flyer pour plus d'infos.

lundi 24 septembre 2007

Autogestion & solidarité cycliste

Les 135 travailleurs de l’usine de fabrication de vélo Bike Systmes GmbH (dans la province de Thuringe Nordhausen - Allemagne) occupent leur usine depuis le 10 juillet 2007. Ils ont décidé de reprendre la production en autogestion. A cet effet, ils ont besoin d’une commande de 1800 vélos d’ici le 2 octobre. Les travailleurs de l’usine, en collaboration avec le syndicat anarchosyndicaliste FAU, lancent un appel à la solidarité.


News 12/10/07 : la campagne "strike.bike" est un succés ! (A voix autre)

dimanche 23 septembre 2007

JC Decaux, le marchand de vélo

"Jean-Claude Decaux a la réputation d'être inaccessible et de ne jamais s'adresser à la presse et encore moins aux caméras". Jérôme Messaoud Fenez à réussi a déjouer la vigilance de ses conseillers en communication pour réaliser cet interview lors de l'inauguration de Vélib'.



JC Decaux : "c'est pas un gadget le vélo. Moi, l'idée m'est venue (celle des vélos en libre service) parce que je fais énormément de bicyclette (comprendre le samedi dans la forêt de Rambouillet) pour mon plaisir personnel."

Comme une bonne idée n'arrive jamais seule, voici quelques références historiques qui permettront de rendre hommage aux véritables initiateurs du système de vélos en libre service :

A partir des années 60, Amsterdam va être au centre d'une révolution ou évolution culturelle qui va s'étendre sur presque 20 ans.
Les Provos, groupe d'anarchistes, mettent en pratique de nouvelles formes d'agitations. Ils proposent rapidement des solutions pratiques à des problèmes concrets en multipliant les initiatives.

A partir de l'été 1965, ils se réunissent sur la place du Spui pour lancer une action. Pour protester contre la pollution et les automobiles, ils mettent en circulation de nombreux vélos peints en blancs mis gracieusement à la disposition de tous, libres de toute taxe, à travers la cité. Mais ils seront confisqués par la police et le vol et le vandalisme anéantiront en quelques mois l'initiative. Malgré tout, cette action ludique mit les pouvoirs publics dans l'embarras et joua un rôle catalyseur pour qu'une meilleure place soit faite à la bicyclette dans l'avenir.

Depuis quelques années déja, Amsterdam a ressuscité ce concept mettant à la disposition du public des vélos blancs pour circuler en ville, mais cette fois-ci garantis contre le vol grace au système de stations. On retrouve désormais ce système dans de nombreuses villes à travers le monde. Des vélos blancs des Provos à Vélib' de JC Decaux, voici une démonstration frappante de la récupération de la contre-culture et de son intégration dans le consumérisme et la culture de masse. A fond la pub...


JC Decaux: "Je vais vous dire une seule chose. Le vélo, ce qu'il y a de génial, c'est que la voiture, le tramway, le taxi, la moto, le scooter, vous passez à la pompe prendre de l'énergie. Là, vous emmenez votre propre énergie et vous vous faites du bien. Trouvez-moi un modéle comme ça, ça n'existe pas. C'est un modéle ou le client apporte sa propre énergie, personne n'a pensé à ça."

Personne n'a pensé à ça...
Pour Ivan Illich, philosophe autrichien, passé un certain seuil de développement économique, les outils deviennent "contre-productifs". L'automobile et la vitesse structurent la société, elles sont donc partie prenante d'une véritable doctrine politique industrielle. Il écrira dans son célèbre ouvrage La Convivialité : "La solution de la crise exige une radicale volte-face: ce n'est qu'en renversant la structure profonde qui règle le rapport de l'homme à l'outil que nous pourrons nous donner des outils justes. L'outil juste répond à trois exigences: il est générateur d'efficience sans dégrader l'autonomie personnelle, il ne suscite ni esclaves ni maîtres, il élargit le rayon d'action personnel. L'homme a besoin d'un outil avec lequel travailler, non d'un outillage qui travaille à sa place. Il a besoin d'une technologie qui tire le meilleur parti de l'énergie et de l'imagination personnelle, non d'une technologie qui l'asservisse et le programme." C'est cette réflexion qui l'amena à écrire cette phrase, véritable défi à la pensée dominante: "Entre des hommes libres, des rapports sociaux productifs vont à l'allure d'une bicyclette, et pas plus vite.». (source)

mercredi 5 septembre 2007

La fabrique à souvenirs

100 cyclistes réunis lors du 3éme anniversaire, de quoi se fabriquer quelques souvenirs...



Deux articles parus dans Ouest France, rien de bien percutant mais si ça peut susciter chez d'autres cyclistes l'envie de rejoindre la plus grande coïncidence de cyclistes urbains jamais connue à Angers (rien que ça !).

"Ils veulent vélorutionner vos transports"
"La vélorution contre la pollution"

lundi 27 août 2007

Une date à retenir


Plus d'une centaine de cyclistes sont attendus. A chaque anniversaire, c'est l'occasion d'évoluer au travers d'un long peloton et d'entrevoir ce à quoi pourrait ressembler nos rues avec toujours plus de cyclistes. Ceci est une invitation à rejoindre la plus grande coincidence de cyclistes urbains sans organisateurs. Pour plus d'infos, faites un tour sur le forum.

vendredi 10 août 2007

Jours de Fête

Y'a quoi à la rentrée ? Des expos, des films, une véloterie, des balades, des lectures, une bourse d'échanges, etc. Cliquez sur l'image pour accéder au programme.

Bonnes vacances

Un rapide détournement de panneau pour souhaiter de bonnes vacances à tous les cyclistes urbains. Certains d'entre-nous se métamorphoserons en cyclotouriste durant la saison estivale. Pensez à vous alléger au maximum ou bien optez pour une caravane Airstream...


Lien pratique : warmshowers.org est une passerelle web donnant accès à une liste d'internautes offrant l'hospitalité aux cyclotouristes. C'est l'hôte qui détermine l'étendue de son hospitalité : du simple espace pour monter une tente aux repas et de la douche chaude à un lit douillet.

dimanche 24 juin 2007

La fête du vélo vue d'en haut

Voici un récit trés personnel et livré à chaud de la fête du vélo en Anjou, qui avait lieu aujoud'hui dimanche 24 juin 2007.
7h15 : le réveil sonne.
7h25 : le réveil sonne toujours, j'ai enfin la force de me lever. J'ai encore quelques séquelles de ma bringue du samedi soir. Ensuite, café, douche, je vous passe les détails...
7h45 : en selle sur mon tallbike ! (La veille, j'ai pris le temps d'y aposer quelques autocollants à l'effigie de la Vélorution, histoire de faire un peu de propagande...)

Je dois traverser Angers puis Trélazé avant de rejoindre la levée de la Loire réservée aux cyclistes de 08h à 18h. J'appréhende un peu de devoir traverser la ville perché sur cet engin. J'ai eu à plusieurs reprises l'occasion de l'essayer au coin de la rue mais c'est la première fois que j'entame un tel périple avec. Finalement, la traversée d'Angers se déroulera sans encombres, le trafic à cette heure de la journée étant presque nul et il m'aura suffit d'anticiper de loin, plus loin qu'à l'habitude, le passage des feux tricolores, pour que je n'ai pas à m'arrêter ou à griller le feu. Car bien évidemment, la conduite d'un tallbike a cette particularité, celle de compliquer quelque peu les arrêts...

8h20 : ça y est ! J'y suis ! La levée de la Loire rien que pour nous les cyclistes ! Eh hop, je me fond dans la masse. Ah zut, non, pas du tout en fait. On m'a remarqué du haut de mon engin. Les questions, souvent ironiques, fusent dans tous les sens :
- "Y fait beau là haut ?"
- " Y'a un peu de vent mais la vue imprenable sur la Loire, ça compense..."
- "C'est toi qui l'a fabriqué ?"
- "Oui, avec mes potes du gang Rayons d'Action ..."
- " Vous l'avez breveté ?"
- "Heu, je pense qu'il est un peu tard, on est pas les premiers. (le giraffe lamplighter date de 1898)
- "Et comment tu fais pour descendre ? Et comment tu fais pour monter ?"
- "bah comme ça! (démo)"
...







Petite halte à la Ménitré, au port Saint Maur. Un cadre de carte postale. On peut y apercevoir une toue, bateau de Loire traditionnel. Diverses associations ont monté leurs stands. J'y rencontre Xavier, coursier à vélo sur Angers, qui viens faire la promo de sa nouvelle petite entreprise La cyclopostale.
11h00 : direction Le Thoureil. Nouvelle buvette, nouvelle halte. Je me suis arrêté à toutes celles qui se trouvaient sur mon chemin. Je vous vois venir mais c'est pas (que) pour ça ! Ces buvettes sont tenues par des comités des fêtes et autres assos de village. Sans leur contribution, cette journée ne serait pas. J'apporte donc modestement mon soutien en me goinfrant de gateaux maisons. Mais cette buvette, celle-ci précisemment, est incontournable. Elle est tenue par des membres de la société de boule de fort de Bessé, nommée "le casino" par les intimes. L'ambiance est cette année assurée par un groupe de musique country, ça dépote ! Et plus ça dépote et plus les gens s'arrêtent. Et plus les gens s'arrêtent et plus on fait des rencontres !










16h30 : quoi, 16h30 ! Ah oui, quand même ! Bon bah ciao les bikers, à l'année prochaine !

16h40 : traversée du Thoureil, village de charme.

17h30 : J'aperçois une voiture calcinée à la Daguenière. Tout un symbole. La voiture est morte (tout au moins en ville) et cette vélorution tant nécessaire gagne peu à peu les esprits. Pourtant, dans les faits, les changements significatifs se font attendre. Tout le monde s'accorde à dire que c'est l'avenir, seuls pour quelques uns d'entre tous, c'est déjà le présent...


18h00 : J'arrive à Angers. Le trafic du dimanche soir m'attend. Aprés plus de 60 kms à tallbike, j'ai gagné en aisance. Je ne résiste pas à l'envie de m'engouffrer à travers les rangées de bagnoles et à tenir la dragée haute aux automobiles et tout particuliérement aux 4x4 ! Yeah ! De haut de ma selle, la vie est plus belle...

jeudi 21 juin 2007

On m'a piqué mon vélo !

Les statistiques sont formelles. La Fubicy confirme "qu'un cycliste sur deux s'est déja fait volé son vélo. En France, une enquête de l'IFRESI- CNRS a montré que 20 à 25% des cyclistes renoncent à racheter un vélo après un vol, et la majorité des autres se contente d'acheter un vélo d'occasion, bon marché, d'autant plus que le marché de l'occasion est alimenté en partie... par le vol. Cette enquête estime à plus de 400 000 le nombre de vélos volés chaque année en France (données de 1999 à 2001)."
L'ampleur de ce phénomène mérite que l'on se mobilise. Une nouvelle rubrique viens donc s'ajouter à ce blog. Elle servira à un espace de reflexion sur ce sujet et puisque l'on ne sait jamais, permettra aux cyclistes angevins victimes d'un vol d'y déposer une annonce.

jeudi 14 juin 2007

Velo & rythme samba

Parce que la samba est une musique populaire, elle se devait de rencontrer le vélo.
Voici une impro du collectif lillois BLNK. Le rythme est encore destructuré mais on sent qu'il ne manque pas grand chose. Continuez, ça viens !




On ne la présente plus : "bicycle samba", réalisée par John Hendicott en collaboration avec Sophie Clements. Aucun son n'a été ajouté.



mercredi 23 mai 2007

Aïe ! J'ai un vélo dans l'oeil...

Perdu dans la foule grouillante d'un village urbain de plus en plus globalisé, chacun connaît ce sentiment de transparence, d'anonymat. Pour en sortir, la seule solution est de retenir le regard d'autrui. En ces temps peu charitables que nous connaissons, il n'est que trois hypothèses dans lesquelles le passant gaspillera de son attention en arrêtant ses yeux sur vous :
a- Il vous connaît. Cette rencontre impromptue pourra indifféremment être plaisante ou fâcheuse, selon l'identité du promeneur et votre propre humeur.
b- Il ne vous connaît pas, mais quelque chose dans votre mise ou dans votre comportement lui apparaît comme digne d'attention et peut-être propice à moquerie. Classiquement, vous avez glissé sur la dernière marche de l'escalier et vous vous êtes étendu de tout votre long dans le hall de la gare, surpeuplé en cette heure de pointe.
c- Il ne vous connaît pas et, comme précédemment, quelque chose le surprend, mais cette fois ci de manière positive ou tout du moins ambiguë.
Pour provoquer une réaction de ce dernier type il est possible de faire étalage d'un signe extérieur d'opulence en affichant des atours dont le bon goût aura été préalablement consacré par un aréopage autorisé : L'important n'est pas que vous considériez Porsche comme le meilleur constructeur automobile du monde, mais bien que ceux qui vous voient au volant d'un tel bolide le pensent. Vous, après tout, n'en savez rien. Vous souhaitez juste que votre aisance matérielle vienne conforter votre ego en vous offrant une image valorisante.
Mais il est une autre méthode, à tout le moins plus humble mais pas moins efficace et que beaucoup pratiquent : la créativité.
Dans un flot de vélos toujours plus perfectionnés et onéreux mais surtout toujours plus conformes, les vieux clous qui furent un temps rouillés détonnent et ne passent que rarement inaperçus, pour peu qu'on les arrange un minimum.
C'est probablement ce qu'a dû se dire le propriétaire de ce véritable clown roulant, dont les couleurs ont au moins le mérite de rafraîchir la grisaille urbaine qui fait notre quotidien.

dimanche 20 mai 2007

Logos vélo

Des logos originaux réalisés par Manfred Klein qui s'avèreront bien pratiques pour réaliser vos flyers, tracts et autres dépliants ou bien encore pour agrémenter les billets de votre blog.


Téléchargez gratuitement ces logos sur Dafont.com ici.

vendredi 18 mai 2007

Le lièvre et la tortue

Du haut de son vélo, il est toujours insolite d'assister aux mini-courses urbaines que se livrent les automobilistes sur les boulevards. Départ en fanfare dés que le feu passe au vert, positionnement stratégique sur la double-voie, parfois à droite, parfois à gauche, accélération, freinage, changement de vitesse, dernière accélération, petit coup d'oeil dans le rétroviseur avant de se rabattre, freinage : gagné, premier au feu ! Vous avez effectué cinquante mêtres avec départ à l'arrêt en moins de 12 secondes. You are a winner. Nouveau feu rouge d'une durée de 16 secondes, merci de bien vouloir patienter...
En général, c'est à ce moment là que le cycliste que vous aviez gazé au dernier feu se pointe à nouveau, et se positionne juste devant vous sur la "ligne d'arrivée". Cela fait irrémédiablement penser au conte du lièvre et de la tortue. Et si cette fable était poussée à son paroxysme ? Les cyclistes strasbourgeois pourront bientôt tourner à droite quand le feu est rouge. Terrain d'expérimentation, cette mesure pourrait être généralisée sur tout le territoire.

Les cyclistes strasbourgeois pourront bientôt tourner à droite quand le feu est rouge.
Source : site de la ville de Strasbourg

Le Maire de Strasbourg et le Président de la Communauté urbaine se réjouissent que les 100 000 cyclistes de l'agglomération soient bientôt admis à tourner à droite aux feux rouges sans commettre d’infraction tout en respectant la priorité accordée aux piétons. Strasbourg, avec ses 480 kilomètres de pistes, demeure la 1ère Ville cyclable de France et semble plus que jamais déterminée à faire ce qu'il faut pour le rester.
Dominique Perben, Ministre des Transports, de l’Equipement, du Tourisme et de la Mer vient de proposer d’expérimenter à Strasbourg, le « Tourne à droite » pour les cyclistes quand le feu est au rouge.

En effet, sous certaines conditions, les cyclistes arrêtés à un feu rouge pourront poursuivre leur chemin à droite et continuer sur cette voie.
Ce nouvel aménagement facilitera leurs déplacements grâce à un gain de temps certain. Ainsi, le cycliste sera favorisé par rapport à l’automobiliste.

Cette possibilité de « Tourne à droite », qui existe à l’étranger et notamment en Belgique est réclamée en France par les cyclistes et leurs associations représentatives. Strasbourg, capitale de l’Europe, est aussi un territoire d’expérimentation des mesures adoptées chez nos voisins européens et participe ainsi à l’harmonisation des règles de circulation.

Hubert Peigné, coordonnateur interministériel pour le développement de l’usage du vélo devrait se rendre très prochainement à Strasbourg pour étudier la faisabilité de l’expérience « Tourne à droite » sur le territoire de la Ville et la Communauté urbaine de Strasbourg.
_______

Des expériences bien plus surprenantes ont lieu dans d'autres pays de l'Union européenne. Comme aux Pays-Bas, où il existe désormais des villes sans panneaux. L'absence de signalisation et d'indications de priorités responsabiliserait ainsi les usagers sur le partage de l'espace public et sur la nécessité de cohabiter de façon civique. Plus d'infos ici.

jeudi 17 mai 2007

Entretien et réparation

Si votre monture a besoin d'une menue réparation ou d'un petit réglage, nombreux sont les cyclistes angevins prêts à vous filer un coup de main. Voici les bons tuyaux du moment:

* Un atelier bricolage à lieu à L'Etincelle chaque quatrième dimanche du mois, à partir de 15h. (Faites un tour sur le programme de cette association pour vous assurer que celui-ci aura bien lieu...)


* Dans le cadre du festival "un dimanche de fête à la campagne" organisé par l'association Paradigmes, Nico vous propose ses services pour remettre votre vélo en état. C'est le 27 mai, à partir de 10h à la Ferme de Paula - Suie - 49640 Daumeray.

* Place au vélo, l'asso Fubicy locale, organise de temps à autre un atelier brico-vélo. Le prochain en date aura lieu le samedi 09 juin en haut des Halles.

mardi 15 mai 2007

Ascension urbaine

A vélo vers d'autres sommets...

Groupement d'achat pour cycliste éclairé

Forts du réseau de connaissances qui s'est peu à peu constitué au sein du mouvement Vélorution, certains cyclistes en ont profité pour réaliser le deuxiéme achat groupé d'un éclairage plutôt révolutionnaire, se débarassant ainsi des soucis auquels chacun d'entre nous a dû être confronté.
Fini donc l'éclairage gourmand en piles qui vous lâche au milieu de la nuit, terminé le frottement de la dynamo qui rend les montées pénibles, fini le faux contact du cable électrique ou de l'ampoule qui grille au moindre choc.

Les lampes Iflash utilisent l’induction électromagnétique par le biais d'aimants néodynium. Chaque kit est composé d'une lampe avant et arrière ainsi que de quatres aimants. Fixées derriére les écrous de vos roues, ces lampes sont à l'abri des voleurs peu scrupuleux, à moins bien sûr qu'ils se décident à faucher votre vélo...

Ce second achat groupé a permis à chacun de se procurer un kit à moindre coût (25e au lieu de 36e pour un achat individuel) sans oublier les cyclistes n'ayant pas accés à internet.
Petite précision à apporter : ce produit n'est pas homologué en France. Il ne peut pas encore se substituer aux éclairages imposés par la loi. Gageons que ceci évoluera rapidement, la vélorution est en marche et il va bien falloir que les législateurs changent de braquet s'ils veulent éviter que les cyclistes urbains que nous sommes ne s'organisent en assemblée constituante !

PS : une coïncidence nocturne aura lieu à Angers au mois de Juillet, tenez-vous au courant, ça va scintiller.

mardi 24 avril 2007

Ghetto cyclable

Il était une fois un cycliste urbain chevronné. Habitant Trélazé, il envisagea de rejoindre le centre-ville d'Angers en passant par la rue des Perreyeux qui longe la clinique Saint-Léonard. Il n'y a pas si longtemps encore, il y partageait le bitume avec les automobilistes. Une bande cyclable, certes peu large, y avait été dessinée, qui suffisait à rendre le partage de l'espace légitime au yeux des automobilistes. La chaussée étant suffisamment large pour accueillir autos et vélos, tout se passait donc à peu près pour le mieux dans le meilleur des mondes...



Puis un jour, des élus locaux, à grand renfort de consultants en voirie et urbanisme, définirent une politique cyclable d'envergure devant faciliter le trajet du cycliste et pacifier la ville au passage. Après d'interminables études et recherches, le projet fut lancé, achevé et finalement, trois coups de peinture plus tard, inauguré en grandes pompes.



Mais quel ne fut pas leur désarroi quand le cycliste fut venu. Il s'avéra que celui-ci persistait à rouler sur la chaussée avec les automobilistes malgré les récurrents coups de klaxons de ces derniers qui du coup ne supportèrent plus sa présence.
Les élus, agacés, lui demandèrent :
-"Mais monsieur, pourquoi n'utilisez-vous pas notre nouvel aménagement ? Une si belle piste, construite à grand renforts de centimes d'euros et largement annoncée dans les médias locaux. Vous y seriez fort aise, à n'en point douter, ainsi installé loin des voitures !"
Le cycliste répondit :
-"Vous vous méprenez, messieurs, je ne m'y sens pas en sécurité. Avant, mon trajet empruntait, fort logiquement, une ligne droite. S'il est généralement sécurisant d'être à l'écart du trafic, ici tel n'est pas le cas. A trois reprises, je dois marquer un arrêt et laisser la priorité aux automobilistes. Trois intersections, autant d'occasions de collision en cas d'inattention, de ma part ou de celle d'un automobiliste, alors qu'avant jamais nos chemins ne se croisaient ! J'ajouterai de surcroît que si j'utilise le vélo en ville c'est que celui-ci constitue un moyen de transport rapide, or vos aménagements me soumettent au trafic automobile et m'imposent un parcours qui me fait perdre beaucoup de temps."
Les élus ne surent que dire. Eux qui avaient investi tant de centimes d'euros dans cet ouvrage sans jamais rechigner sur les efforts des employés municipaux avaient pourtant oublié un détail essentiel, pourtant dans l'air du temps : procéder à une concertation, consulter le principal intéressé...

samedi 21 avril 2007

Un vélo lévitant

Non, il ne s'agit pas de l'histoire d'un cycliste fou furieux gymkhanant entre les files de boîtes en métal arrêtées par un archaïque feu rouge, mais bien d'une bicyclette en état de lévitation. Il ne s'agissait pas davantage d'une hallucination dûe à quelque abus de boisson. Et pour cause, cette rencontre a eu lieu en arrivant au Donald's pub, pas en en sortant...
Rien de plus à dire à propos de ce superbe bicloune de course taillé pour les virées sauvages sur bitume urbain.

Qui a dit que la bicyclette ne permettait pas de prendre de la hauteur ?

Laissez votre égo au garage

Des bouquins, j'en aurais un certain nombre à vous conseiller, mais il en est un, assez récent, qui mérite d'être présenté alentour, même s'il ne parle qu'accessoirement de bicyclette. Oeuvre de vulgarisation rédigée par une plume de qualité, celle d'Hervé Kempf, ce petit livre - quelques heures de lectures seulement - assure une mise en perspective de tous ces éléments diffus qui devraient clairement nous alarmer (la disparition fulgurante des espèces, le réchauffement climatique, la pénalisation du traitement de la pauvreté et surtout de la contestation potentielle, le dépérissement orchestré de la démocratie, l'enrichissement éhonté de certaines classes sociales possédantes à défaut d'être moralement méritantes...)
Il ne suffira certes pas de rouler à bicyclette pour sauver notre civilisation, mais si nous souhaitons la voir survivre, nous opterons forcément, dans nos déplacements les plus quotidiens, pour la petite reine... D'ailleurs nous sommes de plus en plus à l'admettre. Regardons autour de nous, à Angers les rues se remplissent peu à peu de bicyclettes, et pas seulement le dimanche. La vélorution est en marche, pas de doute, mais le rythme peut encore s'accélérer.
Faire connaître ce livre (qui doit être dispo dans certaines bibliothèques j'espère parce qu'il coûte 14 euros, quand même) ne saurait freiner le mouvement.
Pour ceux que la lecture ne passionne pas, il est possible d'écouter l'auteur exposer la teneur de son ouvrage lorsqu'il y était invité par Daniel Mermet dans l'émission Là-bas si j'y suis. Ca se passe ici.

lundi 16 avril 2007

Un zèbre dans la ville

Bon, vous me direz, ça ne présente pas un grand intérêt, mais ce n'est pas totalement mon avis. Moi je trouve plutôt ça rigolo de croiser pareilles manifestations gratuites de créativité. Ceux qui seraient tentés de comparer cette démarche avec celle des fanas de tuning auto seraient d'une mauvaise foi au moins partielle. Eh oui, le support fait toute la différence. Ici point de volant moumoute, et je doutes que les sacoches à l'avant abritent 2,5 Kilowatts de son susceptibles de réveiller tous les habitants des quartiers traversés.
Qu'il s'agisse en plus d'un vélo pliant ajoute au charme et à l'utilité de la bête, qui constitue de la sorte un compagnon de voyage transposable facilement d'un cadre urbain à un autre... La SNCF peut faire des progrès pour faciliter l'intermodalité, spécialement sur les grandes lignes. M'enfin, les infos pratiques pour partir au bord de la mer, en train avec son vélo sous le bras se trouvent par.

Chapeau bas, l'artiste...

vendredi 13 avril 2007

Cyclisme de masse ?

A l'heure où une partie de la Chine tourne le dos au petit cheval de fer, celui-ci (re)gagne ses lettres de popularité en occident. C'est semble-t-il à Budapest que le record absolu a été enregistré en termes de manifestation cycliste de masse. Avec 30 000 participants en 2005, jamais un rassemblement n'a pu aussi légitimement prétendre à l'appellation de "masse critique".
Un tel spectacle ne se verra probablement pas sur Angers avant longtemps, même si ce ne sont pas les cyclistes qui manquent, mais rien n'empêche de rêver...



Sympa, non ? Ce fond sonore vous plaît ? Téléchargez le podcast "song in the key of bike" (43min/30,6mo) regroupant une selection musicale éclectique inspirée par la bicyclette.

Du nouveau ! 50000 cyclistes réunis le 22 avril 2007 à Budapest...




Quel avenir pour nos enfants ?

Quoi que l'on pense de l'expression "démocratie participative" et du concept qu'elle recouvre, force est de constater que celle-ci compte des réalisations à son actif.
Sans entrer dans une étude sociologique et urbanistique approfondie des quartiers d'Angers, on relèvera que ceux-ci, au travers de leurs "Conseils Consultatifs de Quartier", portent leur vision d'un cadre de vie plus agréable. Chacun en jugera. Celui du Lac de Maine, préoccupé par le stationnement anarchique qui semble le gagner, s'inquiète d'aménager des parcours piétonniers en son sein. Nulle part dans ses travaux il ne semble cependant se soucier d'encourager d'autres modes de déplacement qu'automobiles vers le centre-ville, pourtant distant d'à peine plus de 6 km.
Mais le meilleur n'est pas là. Parmi les retombées de son implication, cet organe se targue d'avoir fait oeuvre utile pour l'éducation de ses chères têtes blondes.
Voici ce que l'on trouve sur le site de la ville d'Angers :

Ce ne serait rien sans la légende associée qui énonce : " un dragster pour vos enfants, rêve ou réalité ?"
Trop gros pour être faux. Vous ne me croyez pas ? Allez voir ici ou encore .

Dans un autre parc à enfants, situé le long du boulevard Lattre de Tassigny, nos chères têtes blondes gouteront à l'aventure. Ce 4x4 tout terrain, paré d'animaux exotiques, invite les générations futures à parcourir la brousse tiers-mondiste dans le cadre d'un safari organisé...


C'est sûr, les déplacements doux ont de beaux jours devant eux, à moins que ce ne soient les marchands de camions, je ne sais plus. Enfin, on ne va pas trop se plaindre, ce n'est pas comme si notre ville était activement impliquée en faveur du "développement durable"...

lundi 9 avril 2007

Un peu de BMX et beaucoup de talent...


Démo de Bouyx, streeteur d'Angers

dimanche 8 avril 2007

Vélorution 07/04/007

Critical Mass et moi.

J’aime bien ce concept de masse critique.

D’infimes éléments s’ajoutent doucement, lentement, petit à petit... Et puis un jour tout bascule et c’est irreversible. Le hasard ou le destin a désigné l’élu, un élément que rien ne distingue des précédents si ce n’est que c’est lui qui va assumer la responsabilité du changement d’état, comme ça, sans même s’en rendre compte.

Un peu comme ces expériences que l’on faisait gamin en cours de chimie, goutte à goutte, jusqu’à que le liquide passe du violet à l’incolore (ou le contraire, mes souvenirs sont volatiles).

Citadin automobiliste ou mieux piéton, peut-être avez-vous été comme moi un jour le témoin du passage d’un joyeux cortège bigaré de cyclistes ? Où je vis c’est chaque premier samedi du mois en fin de journée qu’ils envahissent la ville pour une promenade à travers la cité.

Deux roues, trotinettes, rollers, n’importe quoi qui roule à l’huile de genou. Ils sont parfois déguisés, leurs montures décorées, le sourire aux lèvres. Vous ne pouvez vous empêcher de vous arrêter pour les regarder passer. Alors ils vous interpelent gentiment : "Rejoignez-nous avec votre vélo !" disent-ils simplement en choeur.

Derrière il y a cette idée de s’approprier autrement l’espace urbain, de lutter contre la polution, etc. Mais le "message", si message il y a, serait donc avant tout une invitation à participer. L’idée c’est donc de passer un bon moment ensemble en bougeant un peu son corps par la même occasion. Difficile de résister non ?

Bien entendu si le nombre devient conséquent cela commencera à faire sens (d’où le nom Critical Mass).
L’irruption de Critical Mass dans le monde des transports me fait inévitablement penser à celui des logiciels libres dans le monde tranquille des logiciels.

Pas de chef. Pas de course, donc pas de classement. Une utilisation d’internet pour s’informer et s’organiser. Un adversaire désigné (la voiture, ou tout du moins son omnipotence). Une irritation de ceux qui sont de l’autre côté de la barrière (manifestée ici par d’aussi récurrents que ridicules coups de klaxons). Un simple dénominateur commun : le vélo. Une destination moins importante que le chemin qui y mène. De l’art de faire du politique sans avoir l’air d’y toucher. Une ambiance festive. Un chien dans un jeu de quilles. Une irréverence pour les codes en vigueur qui apparaissent du même coup pas si naturels que ça. Une belle occasion de faire des rencontres en toute décontraction. Une alternative. Une forte capacité de séduction. Pas de clivage politique, l’acceptation de tous peu importe leurs origines et leurs contradictions, pas la moindre notion d’argent apparente. L’idée que c’est possible si un seuil est atteint. Des manifestations modestes mais planétaires. Une incitation à être vous aussi des leurs la prochaine fois...

Le prochain premier samedi du mois, c’est décidé, j’enfourche ma bicyclette, avec ou sans Paulette...

Auteur : Jules [source de l'article]





L'homme au vélo

Eh bien oui, un homme en vélo, ça trotte, ça trotte.
Pire quand il a son propre vélo dans sa tête... il passe dans la vie, tous les jours, devant les gens, chaque seconde, il passe... un murmure à peine se remarque... une couleur, un geste, une douleur...
Rond comme le mouvement oscillant sur lequel s'appuient ses deux jambes pour l'emmener se promener. De temps à autre, lève la tête... de temps en temps, salue de sa présence.
Il tourne, inconsciemment, consciemment, sciemment... Il tourne.
Echapper à son quotidien ou le remplir. Une question après l'autre... Une réponse sans l'autre.
La rencontre au moment du choc l'émeut l'instant où justement il cherche à oublier, s'oublier.
Et pourquoi donc ?
Bingo le crash...
Les pompiers, le SAMU, la santé... tout cela ; beaucoup de monde pour un tout petit monde.
L'effroi le gagne alors que l'effet cherche à le rassurer. Mais que faire, quand de sa vie solitaire, amène et recherchée, certes, il faut se devoir d'accepter pour son bien l'autre, celui tant rejeté.
Et cette personne se mord les doigts...
"Mon Dieu qu'aie je fait ?"
Un manque d'attention ; l'inattention qui apprend l'attention par la tension du moment.
Etrange sensation, étrange sentiment ...
Et là, on se dit : "S'il y avait le rêve, il y a le rappel d'une vie !"
Certes douloureuse peut être... qui se veut, douceureuse, certes !
Mais il y a ce rappel, cette angoisse qui frappe... une douleur de vivre, de plus... le choc de deux mondes.
Vivre, oui, et comment ?
A fond ?!
Au fond ?!.
La vie est-elle, un vélo, elle aussi ? A-t-elle son propre vélo ?
Ainsi deux personnes l'apprennent... et d'autres ?
Chacun sa roue, chacun son vélo.

Auteur : Esteban Hache [source de l'oeuvre] Licence Art Libre.

samedi 7 avril 2007

Surprenants véhicules...

Chacun connaît le tandem. Beaucoup de cyclistes ont dû un jour, probablement pendant leur jeunesse, se contenter de s'assoir sur le porte-bagage d'un ami et endurer stoïquement pendant le trajet les douleurs associées. Beaucoup mais pas tous. Il en est au moins un qui, en France, prend en compte le confort de ses passagers...


vendredi 6 avril 2007

La Cyclopostale - inauguration

La cyclopostale est la première entreprise de livraison express à vélo sur l'agglomération d'Angers.
Un tel service ne saurait nuire à l'image des entreprises angevines qui s'assureront ainsi d'un procédé d'acheminement économique et écologique.
Beaucoup d'amis - essentiellement cyclistes - s'étaient réunis pour inaugurer le Q.G. de la Cyclopostale, au 56 de la rue Bressigny. C'est dans la convivialité que tout le monde a pu souhaiter bonne chance à Eric, Xavier et leur toute jeune initiative. Personne ne doute que cette jeune société saura se pérenniser... Si cela ne tenait qu'au capital sympathie, ce serait déjà gagné. De toute façon, le besoin est bien là - qui pourrait prétendre que les coursiers automobiles constituent une solution d'avenir en un centre ville congestionné et bientôt piétonnisé ?
Allez, bonne route les gars...

dimanche 1 avril 2007

Les vélos de Renée

Quai des Carmes. Amsterdam
et son rayonnement culturel...

Specialized : ciné-vélo

Cinéma en plein air,deux séances possibles : "Outlaw in Lycra", une course poursuite sur l'autoroute entre un cycliste et la police. Et "Happy entrails", du mountain bike version trash. Une fois la projection commencée, défoulez-vous en lançant des tomates sur l'écran et les spectateurs...



En fin d'année 2006, Specialized nous proposait une e-carte de voeux sur un fond musical entiérement réalisé avec des piéces de vélo : "The Nutcraker suite" de Tchaikovsky.

mardi 27 mars 2007

La suburbanisation, ennemi du vélo ?

(St Lambert du Lattay -25km sud d'Angers)
La dernière livraison d'INSEE Première confirme ce que chacun savait déjà : plus les gens habitent loin de la ville, où ils travaillent généralement, plus ils prennent leur voiture pour de longs et quotidiens trajets.
Il semble donc que si l'ennemi naturel du vélo urbain est l'automobile, celui du cycliste urbain pourrait être le néo-rural. Celui-ci est en effet condamné, dès lors qu'il souhaite réaliser son idéal de cadre de vie (vous savez, ce gentil pavillon gazonné que l'on trouve de plus en plus loin des villes), à se taper en moyenne plus de 60 kilomètres par jour... ça c'est si le couple ne compte qu'un seul emploi, sinon vous multipliez par deux. Les cadres mangent encore plus de bitume. Le temps moyen correspondant est grosso modo d'une heure. Pas étonnant du coup que ces travailleurs soient peu enclins à la patience lorsqu'ils se retrouvent, en ville, bloqués ou ralentis par un simple cycliste...
Ya que France Culture pour établir un lien avec la hausse des prix de l'immobilier. La note de l'INSEE, elle, ne propose pas de semblable explication. Faut dire qu'à ce moment là, il conviendrait de renvoyer d'autres INSEE première, notamment celui qui nous explique que la France compte presque autant de maisons individuelles que de logements collectifs ou cet autre qui rappelle que la surface habitable moyenne par individu a crû de 20 % en vingt ans pour dépasser 37 m². Forcément, du coup faut aller chercher l'espace plus loin, toujours...
Alors une société de cyclistes, c'est pour demain ? Faudrait qu'on soit tous pauvres, chômeurs, peu matérialistes et prêts à accepter à une promiscuité minimale ? A contrario, une société faite d'actifs riches, matérialistes et se fuyant les uns les autres verra nécessairement les autos se multiplier... Les preuves ne manquent pas.

Ainsi cette seconde photo montre que la vélorution peut se faire également en voiture. D'ailleurs elle a lieu tous les jours en de multiples points du territoire. D'ailleurs elle est beaucoup moins conviviale que celle réunissant des vélocipèdes. D'ailleurs elle est beaucoup plus connue sous l'appellation "embouteillages".
Il s'agit ici du ralentissement quotidien qui se tient entre 7h30 et 8h00, sur la nationale Cholet au lieu dit "Petit Claye", à tout de même 20km d'Angers. Ainsi, tous ces rurbains qui ont choisi de vivre à la campagne tout en travaillant à Angers peuvent communier chaque jour durant de longues minutes et célébrer le bien-être associé à leur choix partagé.
Cette nationale borde l'autoroute reliant Cholet à Angers. Conviendra-t-il malgré l'ouverture récente de celle-ci d'élargir les voies de la nationale afin de désengorger un trafic en constante augmentation afin de permettre à terme, le flux de l'installation des néo-ruraux continuant (voir 1ere photo), une nouvelle saturation encore plus démente et disproportionnée ?! A moins qu'un simple élargissement des voies existantes ne suffisent à permettre aux conducteurs de 4*4 de se sentir suffisamment à l'aise pour enfin acheter des tanks et contourner les bouchons en roulant dessus.
Devant ce classique cas de figure, d'autres solutions existent. "
La question n’est plus de savoir si des choix doivent être pris, mais quand est-ce que nous aurons enfin le courage de les prendre" dixit l'incontournable blog Antivoitures.

lundi 26 mars 2007

Tord-Boyau - n°2.

Tord-Boyau, c'est le nom d'un fanzine réalisé par Xavier et Julien. Au programme, punk et vélo. Des textes décapants, des pages pleines de photos et un CD 5 titres. Vous pouvez vous le procurer à L'Etincelle, 26 rue Maillé 49100 Angers. Prix Libre.


dimanche 25 mars 2007

Serviette, vinaigrette & bicyclette.

Des cyclistes urbains à la campagne.

Samedi 24 mars 2007. Déjeuner sur l'herbe organisé par Rayons d'Action. Bouffée d'O² & convivialité...sauf peut-être de la part de quelques automobilistes intraitables qui n'approuvent
pas devoir partager LEUR route et perdre 30 secondes. Une bonne expérience cependant, celle de partager le sort des cyclistes sportifs du dimanche. Après celle de Sebos31, voici une autre main tendue entre deux communautés cyclistes bien distinctes.



réappropriation, nomadisme et liberté


L’aventure est au coin de la rue. La rue, la ville, la campagne, le monde.

Espace

L’Espace connu est délimité. L’Espace autorisé est circonscrit.
Il y a les endroits où l’on peut aller, privés ou publics.
Il y a les endroits interdits, souvent privés, parfois publics.
L’accès aux Espaces dépend également de l’heure : certains Espaces (souvent publics) ne sont accessibles qu’à certaines heures de la journée.
Tout cela est bien codifié !

Réalité

Si l’accès à un Espace est limité, l’accès à la Réalité qui régit cet Espace se voit également limité.
Et quel plaisir de faire sauter le verrou qui protège l’Espace interdit.
Quel plaisir de s’ouvrir une fenêtre pour accéder à une autre Réalité, Réalité encore inconnue mais qui vous tend les bras.

Esprit de conquête

Allez, on se lance. On veut savoir, on veut comprendre, on veut connaître.
On veut palper cette Réalité qu’on nous a toujours cachée.
A l’attaque !

On se fait discret, on se fait petit, car on est dans l’interdit.
On enjambe, on saute, on force même parfois. On souffle.
On avance, et on palpe, on hume, on observe. On vit une autre Réalité.
On prend ses aises, on sourit, on est là. On y est !

Quel plaisir de visiter un lycée la nuit, de le connaître ! De saisir sa Réalité.
Quel bonheur de monter en haut de la grue interdite !
Quelle jouissance de fouler la voie du RER "attention danger" !
Quelle rigolade de passer une soirée dans un chantier, à tout examiner, à connaître l’emplacement de toutes les portes, tous les escaliers, à tout comprendre ! Et se sentir pratiquement chez soi, et de pouvoir se dire "ça je connais, allons connaître autre chose !"
Quelle réelle jouissance de se balader sur les toits du quartier, et d’avoir une vue nouvelle sur ce que l’on connaissait, d’avoir un autre angle de vue, d’embrasser une nouvelle Réalité !
Quel bien-être de piétiner le pavé lors d’une Street Party et de marcher non plus sur les jolis trottoirs, mais sur la chaussée réservée aux gentilles autos et interdite aux pieds !
Quel plaisir de se retrouver en forêt à manger avec les doigts (gros déguellasse !) les saussices qui dorent sur le feu (interdit les feux en forêt !), et de sentir les arbres, les étoiles et tous les petits animaux n’être pas forcément mécontents que l’on soit là avec eux !
Quel amusement de se réfugier dans les tribunes d’un stade, Espace réservé aux grands sportifs et à leurs supporters, pour y dormir !
Quelle joie de s’endormir le museau à l’air et les yeux rivés sur les étoiles ! Liberté !
Quelle réjouissance de se réapproprier l’Espace qui se situe sous nos pieds, en visitant souterrains et autres catacombes !
Quelle satisfaction d’échapper à la télé qui fait que l’on reste seul chez soi avec ses certitudes, ses peurs, son ennui ! Satisfaction d’échapper à la petite Réalité que tout le monde connaît, pour aller en saisir d’autres, nouvelles et donc intéressantes.
Quels plaisirs de se libérer des Espaces impossibles et des Réalités interdites !
Quelle liberté de pouvoir proclamer "Cette Réalité est mienne. Celle la aussi. Là, on est chez nous. Là aussi. Là encore. Chez nous. Chez nous, chez nous, chez nous !"

On est chez nous !

Toujours à la conquête.
Toujours se réapproprier les Espaces pour en saisir leurs Réalités.
On est partout chez nous !

Auteur : Poulos [source de l'article]
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