lundi 9 avril 2007

Un peu de BMX et beaucoup de talent...


Démo de Bouyx, streeteur d'Angers

dimanche 8 avril 2007

Vélorution 07/04/007

Critical Mass et moi.

J’aime bien ce concept de masse critique.

D’infimes éléments s’ajoutent doucement, lentement, petit à petit... Et puis un jour tout bascule et c’est irreversible. Le hasard ou le destin a désigné l’élu, un élément que rien ne distingue des précédents si ce n’est que c’est lui qui va assumer la responsabilité du changement d’état, comme ça, sans même s’en rendre compte.

Un peu comme ces expériences que l’on faisait gamin en cours de chimie, goutte à goutte, jusqu’à que le liquide passe du violet à l’incolore (ou le contraire, mes souvenirs sont volatiles).

Citadin automobiliste ou mieux piéton, peut-être avez-vous été comme moi un jour le témoin du passage d’un joyeux cortège bigaré de cyclistes ? Où je vis c’est chaque premier samedi du mois en fin de journée qu’ils envahissent la ville pour une promenade à travers la cité.

Deux roues, trotinettes, rollers, n’importe quoi qui roule à l’huile de genou. Ils sont parfois déguisés, leurs montures décorées, le sourire aux lèvres. Vous ne pouvez vous empêcher de vous arrêter pour les regarder passer. Alors ils vous interpelent gentiment : "Rejoignez-nous avec votre vélo !" disent-ils simplement en choeur.

Derrière il y a cette idée de s’approprier autrement l’espace urbain, de lutter contre la polution, etc. Mais le "message", si message il y a, serait donc avant tout une invitation à participer. L’idée c’est donc de passer un bon moment ensemble en bougeant un peu son corps par la même occasion. Difficile de résister non ?

Bien entendu si le nombre devient conséquent cela commencera à faire sens (d’où le nom Critical Mass).
L’irruption de Critical Mass dans le monde des transports me fait inévitablement penser à celui des logiciels libres dans le monde tranquille des logiciels.

Pas de chef. Pas de course, donc pas de classement. Une utilisation d’internet pour s’informer et s’organiser. Un adversaire désigné (la voiture, ou tout du moins son omnipotence). Une irritation de ceux qui sont de l’autre côté de la barrière (manifestée ici par d’aussi récurrents que ridicules coups de klaxons). Un simple dénominateur commun : le vélo. Une destination moins importante que le chemin qui y mène. De l’art de faire du politique sans avoir l’air d’y toucher. Une ambiance festive. Un chien dans un jeu de quilles. Une irréverence pour les codes en vigueur qui apparaissent du même coup pas si naturels que ça. Une belle occasion de faire des rencontres en toute décontraction. Une alternative. Une forte capacité de séduction. Pas de clivage politique, l’acceptation de tous peu importe leurs origines et leurs contradictions, pas la moindre notion d’argent apparente. L’idée que c’est possible si un seuil est atteint. Des manifestations modestes mais planétaires. Une incitation à être vous aussi des leurs la prochaine fois...

Le prochain premier samedi du mois, c’est décidé, j’enfourche ma bicyclette, avec ou sans Paulette...

Auteur : Jules [source de l'article]





L'homme au vélo

Eh bien oui, un homme en vélo, ça trotte, ça trotte.
Pire quand il a son propre vélo dans sa tête... il passe dans la vie, tous les jours, devant les gens, chaque seconde, il passe... un murmure à peine se remarque... une couleur, un geste, une douleur...
Rond comme le mouvement oscillant sur lequel s'appuient ses deux jambes pour l'emmener se promener. De temps à autre, lève la tête... de temps en temps, salue de sa présence.
Il tourne, inconsciemment, consciemment, sciemment... Il tourne.
Echapper à son quotidien ou le remplir. Une question après l'autre... Une réponse sans l'autre.
La rencontre au moment du choc l'émeut l'instant où justement il cherche à oublier, s'oublier.
Et pourquoi donc ?
Bingo le crash...
Les pompiers, le SAMU, la santé... tout cela ; beaucoup de monde pour un tout petit monde.
L'effroi le gagne alors que l'effet cherche à le rassurer. Mais que faire, quand de sa vie solitaire, amène et recherchée, certes, il faut se devoir d'accepter pour son bien l'autre, celui tant rejeté.
Et cette personne se mord les doigts...
"Mon Dieu qu'aie je fait ?"
Un manque d'attention ; l'inattention qui apprend l'attention par la tension du moment.
Etrange sensation, étrange sentiment ...
Et là, on se dit : "S'il y avait le rêve, il y a le rappel d'une vie !"
Certes douloureuse peut être... qui se veut, douceureuse, certes !
Mais il y a ce rappel, cette angoisse qui frappe... une douleur de vivre, de plus... le choc de deux mondes.
Vivre, oui, et comment ?
A fond ?!
Au fond ?!.
La vie est-elle, un vélo, elle aussi ? A-t-elle son propre vélo ?
Ainsi deux personnes l'apprennent... et d'autres ?
Chacun sa roue, chacun son vélo.

Auteur : Esteban Hache [source de l'oeuvre] Licence Art Libre.

samedi 7 avril 2007

Surprenants véhicules...

Chacun connaît le tandem. Beaucoup de cyclistes ont dû un jour, probablement pendant leur jeunesse, se contenter de s'assoir sur le porte-bagage d'un ami et endurer stoïquement pendant le trajet les douleurs associées. Beaucoup mais pas tous. Il en est au moins un qui, en France, prend en compte le confort de ses passagers...


vendredi 6 avril 2007

La Cyclopostale - inauguration

La cyclopostale est la première entreprise de livraison express à vélo sur l'agglomération d'Angers.
Un tel service ne saurait nuire à l'image des entreprises angevines qui s'assureront ainsi d'un procédé d'acheminement économique et écologique.
Beaucoup d'amis - essentiellement cyclistes - s'étaient réunis pour inaugurer le Q.G. de la Cyclopostale, au 56 de la rue Bressigny. C'est dans la convivialité que tout le monde a pu souhaiter bonne chance à Eric, Xavier et leur toute jeune initiative. Personne ne doute que cette jeune société saura se pérenniser... Si cela ne tenait qu'au capital sympathie, ce serait déjà gagné. De toute façon, le besoin est bien là - qui pourrait prétendre que les coursiers automobiles constituent une solution d'avenir en un centre ville congestionné et bientôt piétonnisé ?
Allez, bonne route les gars...

dimanche 1 avril 2007

Les vélos de Renée

Quai des Carmes. Amsterdam
et son rayonnement culturel...

Specialized : ciné-vélo

Cinéma en plein air,deux séances possibles : "Outlaw in Lycra", une course poursuite sur l'autoroute entre un cycliste et la police. Et "Happy entrails", du mountain bike version trash. Une fois la projection commencée, défoulez-vous en lançant des tomates sur l'écran et les spectateurs...



En fin d'année 2006, Specialized nous proposait une e-carte de voeux sur un fond musical entiérement réalisé avec des piéces de vélo : "The Nutcraker suite" de Tchaikovsky.

mardi 27 mars 2007

La suburbanisation, ennemi du vélo ?

(St Lambert du Lattay -25km sud d'Angers)
La dernière livraison d'INSEE Première confirme ce que chacun savait déjà : plus les gens habitent loin de la ville, où ils travaillent généralement, plus ils prennent leur voiture pour de longs et quotidiens trajets.
Il semble donc que si l'ennemi naturel du vélo urbain est l'automobile, celui du cycliste urbain pourrait être le néo-rural. Celui-ci est en effet condamné, dès lors qu'il souhaite réaliser son idéal de cadre de vie (vous savez, ce gentil pavillon gazonné que l'on trouve de plus en plus loin des villes), à se taper en moyenne plus de 60 kilomètres par jour... ça c'est si le couple ne compte qu'un seul emploi, sinon vous multipliez par deux. Les cadres mangent encore plus de bitume. Le temps moyen correspondant est grosso modo d'une heure. Pas étonnant du coup que ces travailleurs soient peu enclins à la patience lorsqu'ils se retrouvent, en ville, bloqués ou ralentis par un simple cycliste...
Ya que France Culture pour établir un lien avec la hausse des prix de l'immobilier. La note de l'INSEE, elle, ne propose pas de semblable explication. Faut dire qu'à ce moment là, il conviendrait de renvoyer d'autres INSEE première, notamment celui qui nous explique que la France compte presque autant de maisons individuelles que de logements collectifs ou cet autre qui rappelle que la surface habitable moyenne par individu a crû de 20 % en vingt ans pour dépasser 37 m². Forcément, du coup faut aller chercher l'espace plus loin, toujours...
Alors une société de cyclistes, c'est pour demain ? Faudrait qu'on soit tous pauvres, chômeurs, peu matérialistes et prêts à accepter à une promiscuité minimale ? A contrario, une société faite d'actifs riches, matérialistes et se fuyant les uns les autres verra nécessairement les autos se multiplier... Les preuves ne manquent pas.

Ainsi cette seconde photo montre que la vélorution peut se faire également en voiture. D'ailleurs elle a lieu tous les jours en de multiples points du territoire. D'ailleurs elle est beaucoup moins conviviale que celle réunissant des vélocipèdes. D'ailleurs elle est beaucoup plus connue sous l'appellation "embouteillages".
Il s'agit ici du ralentissement quotidien qui se tient entre 7h30 et 8h00, sur la nationale Cholet au lieu dit "Petit Claye", à tout de même 20km d'Angers. Ainsi, tous ces rurbains qui ont choisi de vivre à la campagne tout en travaillant à Angers peuvent communier chaque jour durant de longues minutes et célébrer le bien-être associé à leur choix partagé.
Cette nationale borde l'autoroute reliant Cholet à Angers. Conviendra-t-il malgré l'ouverture récente de celle-ci d'élargir les voies de la nationale afin de désengorger un trafic en constante augmentation afin de permettre à terme, le flux de l'installation des néo-ruraux continuant (voir 1ere photo), une nouvelle saturation encore plus démente et disproportionnée ?! A moins qu'un simple élargissement des voies existantes ne suffisent à permettre aux conducteurs de 4*4 de se sentir suffisamment à l'aise pour enfin acheter des tanks et contourner les bouchons en roulant dessus.
Devant ce classique cas de figure, d'autres solutions existent. "
La question n’est plus de savoir si des choix doivent être pris, mais quand est-ce que nous aurons enfin le courage de les prendre" dixit l'incontournable blog Antivoitures.

lundi 26 mars 2007

Tord-Boyau - n°2.

Tord-Boyau, c'est le nom d'un fanzine réalisé par Xavier et Julien. Au programme, punk et vélo. Des textes décapants, des pages pleines de photos et un CD 5 titres. Vous pouvez vous le procurer à L'Etincelle, 26 rue Maillé 49100 Angers. Prix Libre.


dimanche 25 mars 2007

Serviette, vinaigrette & bicyclette.

Des cyclistes urbains à la campagne.

Samedi 24 mars 2007. Déjeuner sur l'herbe organisé par Rayons d'Action. Bouffée d'O² & convivialité...sauf peut-être de la part de quelques automobilistes intraitables qui n'approuvent
pas devoir partager LEUR route et perdre 30 secondes. Une bonne expérience cependant, celle de partager le sort des cyclistes sportifs du dimanche. Après celle de Sebos31, voici une autre main tendue entre deux communautés cyclistes bien distinctes.



réappropriation, nomadisme et liberté


L’aventure est au coin de la rue. La rue, la ville, la campagne, le monde.

Espace

L’Espace connu est délimité. L’Espace autorisé est circonscrit.
Il y a les endroits où l’on peut aller, privés ou publics.
Il y a les endroits interdits, souvent privés, parfois publics.
L’accès aux Espaces dépend également de l’heure : certains Espaces (souvent publics) ne sont accessibles qu’à certaines heures de la journée.
Tout cela est bien codifié !

Réalité

Si l’accès à un Espace est limité, l’accès à la Réalité qui régit cet Espace se voit également limité.
Et quel plaisir de faire sauter le verrou qui protège l’Espace interdit.
Quel plaisir de s’ouvrir une fenêtre pour accéder à une autre Réalité, Réalité encore inconnue mais qui vous tend les bras.

Esprit de conquête

Allez, on se lance. On veut savoir, on veut comprendre, on veut connaître.
On veut palper cette Réalité qu’on nous a toujours cachée.
A l’attaque !

On se fait discret, on se fait petit, car on est dans l’interdit.
On enjambe, on saute, on force même parfois. On souffle.
On avance, et on palpe, on hume, on observe. On vit une autre Réalité.
On prend ses aises, on sourit, on est là. On y est !

Quel plaisir de visiter un lycée la nuit, de le connaître ! De saisir sa Réalité.
Quel bonheur de monter en haut de la grue interdite !
Quelle jouissance de fouler la voie du RER "attention danger" !
Quelle rigolade de passer une soirée dans un chantier, à tout examiner, à connaître l’emplacement de toutes les portes, tous les escaliers, à tout comprendre ! Et se sentir pratiquement chez soi, et de pouvoir se dire "ça je connais, allons connaître autre chose !"
Quelle réelle jouissance de se balader sur les toits du quartier, et d’avoir une vue nouvelle sur ce que l’on connaissait, d’avoir un autre angle de vue, d’embrasser une nouvelle Réalité !
Quel bien-être de piétiner le pavé lors d’une Street Party et de marcher non plus sur les jolis trottoirs, mais sur la chaussée réservée aux gentilles autos et interdite aux pieds !
Quel plaisir de se retrouver en forêt à manger avec les doigts (gros déguellasse !) les saussices qui dorent sur le feu (interdit les feux en forêt !), et de sentir les arbres, les étoiles et tous les petits animaux n’être pas forcément mécontents que l’on soit là avec eux !
Quel amusement de se réfugier dans les tribunes d’un stade, Espace réservé aux grands sportifs et à leurs supporters, pour y dormir !
Quelle joie de s’endormir le museau à l’air et les yeux rivés sur les étoiles ! Liberté !
Quelle réjouissance de se réapproprier l’Espace qui se situe sous nos pieds, en visitant souterrains et autres catacombes !
Quelle satisfaction d’échapper à la télé qui fait que l’on reste seul chez soi avec ses certitudes, ses peurs, son ennui ! Satisfaction d’échapper à la petite Réalité que tout le monde connaît, pour aller en saisir d’autres, nouvelles et donc intéressantes.
Quels plaisirs de se libérer des Espaces impossibles et des Réalités interdites !
Quelle liberté de pouvoir proclamer "Cette Réalité est mienne. Celle la aussi. Là, on est chez nous. Là aussi. Là encore. Chez nous. Chez nous, chez nous, chez nous !"

On est chez nous !

Toujours à la conquête.
Toujours se réapproprier les Espaces pour en saisir leurs Réalités.
On est partout chez nous !

Auteur : Poulos [source de l'article]
Licence copyleft

vendredi 23 mars 2007

A vélo vers le 5e pouvoir

Une histoire de deux roues.

"Thierry Crouzet baigne dans l’informatique depuis le début des années 1980. Il a vécu la montée en puissance de la pensée réseau. Avec Le peuple des connecteurs, il a essayé d’en mesurer les conséquences politiques. Son dernier livre, Le cinquième pouvoir, montre que les citoyens, fédérés grâce aux nouvelles technologies de communication, vont devenir les acteurs majeurs de la vie démocratique."

"L'affaire Kryptonite, celle d'un cadenas U défectueux et d'un cycliste anonyme qui va le révéler sur internet. Chris Brennan annonce sur bikeforums.net qu'il a réussi à forcer son cadenas U avec un simple stylo à bille. Le réseau fonctionne. 10 jours plus tard, Kryptonite accepta d'échanger tous ses produits défectueux. Coût de l'opération : 10 millions de dollars. Un cycliste anonyme San Franciscain, avait déclenché une petite révolution dans le monde des cyclistes urbains. Il avait démontré que sur internet la parole m'appartient, vous appartient, nous appartient."


jeudi 22 mars 2007

Vélo et autonomie

Le vélo est à la base un instrument d’autonomie : elle permet de se déplacer où l’on veut, quand on veut. La maintenance est assez simple pour permettre des réparations individuelles. Pour ceux et celles qui sont à la recherche d'une autonomie maximale, Pile Poil.net nous explique comment fabriquer ses propres rustines (PDF).



Le vélo-machin à laver de Dédé.

Récupérez un vieux vélo, une vielle machine à laver, assemblez les deux avec ingéniosité et vous obtenez l'outil idéal pour vous mettre définitivement au cyclisme de haut niveau tout en lavant votre linge.


L'art urbain et le vélo



Découvrez l'expo-pochoirs de Janet Bike girl sous le site Stencil Archive. Une partie de ces oeuvres sont placées sous licence creative commons.








Détournements des logos de pistes cyclables. Découvrez la galerie "Portland Bike Stencils"








Bike against Bush proposait (il fut arrété) une résistance originale et pacifique via wifi interposé : Joshua Kinberg, un cycliste doté d’une couverture bluetooth et connecté en direct au réseau diffusait sur le sol via un robot-spray, des messages de contestation des internautes.




L'art urbain, la contestation et le vélo :
Un graffiti à San Francisco.
Des cyclo-activistes à Marseille.
Peinture sur un logo vélo à Rennes.
Un pochoir à Angers.
Un pochoir à Toronto.
L'homme noir de Nemo.